Brève histoire de Saint-Martin du Fouilloux et du Petit-Paris

Cette page a été élaborée à partir d'un texte écrit par Robert Audoin

Motte féodale de Belle Noue (Google Maps)

La commune actuelle est le fruit de la fusion en 1791 des paroisses de Petit-Paris et Saint-Martin- du-Fouilloux.

La paroisse de Saint-Martin est née du défrichement en îlots de la vaste forêt des Echat. Ces vastes espaces sauvages appartenaient initialement au seigneur du Plessis-Macé qui en fit don aux abbayes d’Angers (Saint-Aubin, Saint-Nicolas).

C’est sur ces parcelles ainsi dégagées que furent édifiées de petites églises, points de départ de paroisses aux noms évocateurs : Linières (de « “lignis”, “bois”) Saint-Léger-des-Bois, Saint-Augustin-des- Bois…et Saint-Martin du- Fouilloux : une très petite paroisse : 19 feux soit à peine 100 habitants en 1688, moins de 200 en 1789.

Une paroisse particulièrement misérable, avec 2 ou 3 métairies, quelques closeries et beaucoup de chaumières, de bûcherons ; aucune demeure de prestige sinon le presbytère (XVI-XVIIe siècles) devenu l’actuelle mairie.

La paroisse de Petit- Paris appelée Belle-Noue jusqu’au XIVe siècle est fondée elle aussi au XIIe.

On en connaît assez précisément les débuts : une petite église dédiée à sainte Madeleine est la propriété de Giraud, seigneur de Belle-Noue, demeurant dans un modeste château à motte entouré d’une douve protectrice. En 1144, son fils Mathieu partant en croisade vers Jérusalem et cherchant sans doute une protection spirituelle, fait don de cet embryon de paroisse à l’évêque d’Angers, Ulger.

Cette paroisse est alors plus importante que celle de Saint-Martin. Elle compte quelque 450 habitants en 1789.

Une loi de 1790 réorganisant le tissu paroissial conduit à la suppression de Petit-Paris en tant que communauté autonome : elle est rattachée à Saint-Martin pourtant plus petite mais plus centrale dans la nouvelle géographie administrative. Cette commune ainsi agrandie compte alors environ 600 habitants ; un nombre qui croîtra au cours du XIXe siècle pour diminuer au XXe, avant de s’envoler à partir de 1980.

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